ALTAÏ

Entreprise à mission

Tourisme Responsable

Notre responsabilité en tant que groupe de marques spécialiste du voyage nature & aventure est de développer les impacts positifs et minimiser les impacts négatifs de notre activité. Nous sommes garants de la sécurité de nos voyageurs, du respect de l’autre et des territoires explorés.

Entreprise à mission: inscrire dans le marbre nos ambitions pour un tourisme responsable

En devenant entreprise à mission en 2022, le groupe Altaï et ses différentes marques a décidé d’ancrer la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux dans le développement de son activité. Notre mission d’entreprise: “Voyager à la rencontre de la nature et des hommes pour rendre le monde meilleur”

 

Véritable ambition d’entreprise, cette mission éclaire le sens vers lequel nous orientons nos actions. Elle est inscrite dans nos statuts d’entreprise et est contrôlée par un organisme indépendant et un comité de gouvernance interne.

Elle guide l’ensemble des décisions stratégiques du groupe comme nos actions du quotidien, en vue d’atteindre trois objectifs :

  • Limiter notre impact sur l’environnement
  • Créer de la valeur durable et partagée
  • Développer l’humain

Le mot de la direction    

« Notre entreprise de voyage est à l’image du monde, riche de personnalités variées aux parcours complémentaires. Une communauté de passionnés qui œuvre depuis plus de 40 ans pour créer des voyages actifs et immersifs aux confins de la nature et des Hommes. Nous sommes convaincus que la connaissance est le premier pas vers la compréhension et le respect. Nous militons pour un voyage responsable, authentique et porteur de sens. Un voyage sincère, sans artifices.

        

Le respect des territoires est le fil d’ariane de tous nos voyages. La préservation et l’épanouissement de l’Humain sont au centre de nos préoccupations, qu’il s’agisse des populations rencontrées, les collaborateurs Altaï ou encore nos guides et partenaires à travers le monde.
Nous avons progressivement intégré nos agences locales pour maitriser la qualité de l’expérience de voyage ainsi que nos impacts environnementaux, sociaux et économiques sur les destinations.

Créateur de la charte du voyageur en 1996, nous appliquons de longue date les principes du tourisme responsable comme le Leave No Trace, le respect de la faune sauvage, des législations locales ou la juste rétribution de la richesse créée sur place.
En agissant sur la réduction des émissions carbone associées à l'ensemble des composantes de nos séjours, nous contribuons à l'objectif mondial de neutralité carbone en 2050. En devenant entreprise à mission, nous sommes engagés à devenir l’un des pionnier du voyage responsable afin d’insuffler une dynamique positive. Bien que perfectibles, nous progressons sans cesse vers un tourisme plus vertueux.
Nous sommes fiers du chemin parcouru, optimistes et enthousiastes quant au chemin restant à parcourir pour rendre le monde meilleur grâce à nos voyages… »



Charte du voyage responsable : 
un engagement mutuel entre vous et nous

Conscients que par le biais de notre activité nous avons un impact sur les territoires traversés et donc une responsabilité dans leur préservation et notre façon de voyager, nous avons mis en place des actions concrètes avant et pendant votre voyage pour limiter notre impact à tous.

 

Notre objectif est de permettre la découverte de territoires naturels remarquables par le biais de séjours actifs soucieux de la biodiversité et des populations locales. Cette charte inspirée de la Charte éthique du tourisme de l’ONU, engage chaque voyageur.

1/ Limiter notre impact sur l'environnement

A. Protection de la biodiversité

Chaque voyageur est invité à respecter les espaces naturels rencontrés et à éviter de perturber la faune et la flore locale: 

  • En restant sur les sentiers et en évitant de prélever des plantes et des roches,
  • En ne laissant aucune trace de son passage,
  • En respectant les animaux et en restant à distance lors des observations, en évitant de les nourrir et d’acheter des souvenirs fabriqués à partir d’éléments issus de la faune sauvage,
  • En privilégiant des produits corporels respectueux de l’environnement dans les voyages où il est amené à se baigner.
B. Gestion des achats
  • Nous travaillons en partenariat avec des fournisseurs (hôtels, restaurants, guides…) sensibilisés aux problématiques environnementales.
  • Chez ALTAI, nous favorisons les repas à base d’aliments locaux
C. Gestion des déchets, du papier et de l'eau
  • Chaque voyageur est invité à ramener chez lui ses consommables non recyclables localement (piles…),
  • Chaque voyageur est invité à limiter et trier les déchets quand c’est possible et tenter de faire un voyage zéro plastique,
  • Nous tâchons de ne laisser aucune trace de notre passage,
  • Chaque voyageur est invité à avoir une consommation d’eau raisonnée et encore plus dans les pays où elle se fait rare,
  • Nous évitons de réserver des hébergements avec piscine dans les lieux où l’eau vient à manquer.
D. Emissions carbone
  • Nous proposons des voyages favorisant autant que possible la mobilité douce (déplacement à pied, à vélo, en kayak…) et l’écomobilité (transports en commun, co-voiturage...)
  • Offre de séjours accessible en transports terrestres (train, bus…) en France et pays limitrophes,
  • Rationalisation de la durée de nos séjours au temps de vol nécessaire pour rejoindre la destination (1h de vol = 1 jour sur place),
  • Contribution carbone volontaire à la hauteur des émissions émises par les vols que nous achetons pour nos clients**,
  • Plantation d’un arbre par client parti

2/ Développer et protéger l'humain

L’Humain, son bien-être et son épanouissement, sont au centre de nos préoccupations, qu’il s’agisse des populations rencontrées par nos voyageurs, des collaborateurs Altaï ou encore de nos guides et partenaires à travers le monde.

Soucieux que notre activité touristique, qui valorise la ruralité, puisse bénéficier aux populations des territoires traversés souvent éloignées du tissu économique traditionnel, nous nous appliquons à :


  • Travailler avec des partenaires issus des territoires visités et travaillant avec des prestataires locaux décemment rémunérés
  • Développer les compétences de nos partenaires et en particulier de nos guides locaux pour durabiliser leur activité
  • Mettre en place des partenariats avec des ONG locales œuvrant pour le développement social ou la préservation du patrimoine local

Lorsque nous voyageons en groupe, l’implication de tous les voyageurs dans la vie du groupe participe à la bonne dynamique du voyage. Les échanges avec les locaux et les autres membres du groupe doivent être respectueux, bienveillants et conviviaux. Nous vous invitons à respecter les populations et leurs traditions :

  • En adaptant votre attitude lors des rencontres et des moments de partage,
  • En ayant une approche bienveillante et curieuse, ce qui favorisera les échanges mais ne jamais forcer ces derniers,
  • En ne visitant que les lieux de cultes qui vous sont ouverts,
  • En demandant l’autorisation avant de prendre des photos individuelles.

3/ Créer de la valeur durable et partagée

Nous travaillons pour que notre activité touristique profite économiquement de manière durable aux communautés locales des territoires dans lesquels nous sommes implantés comme ceux où nous envoyons nos voyageurs.

Nous veillons à ce que nos voyages soient un outil de lutte contre la pauvreté et nous travaillons principalement avec de petites structures locales (hébergements, restauration, transport…) pour que chaque voyageur ait un impact économique positif pour les populations souvent isolées qui l’accueillent. Ainsi, nous nous appliquons à :

  • Distribuer à chacun de nos fournisseurs notre Code de conduite des partenaires et fournisseurs pour responsabiliser notre chaîne d’approvisionnement
  • Accompagner si besoin nos partenaires et fournisseurs dans leur transformation responsable
  • Collaborer avec des partenaires en conformité avec les lois et réglementations locales et internationales
  • Travailler avec des partenaires qui respectent les normes internationales des droits humains et du travail
  • Travailler avec des partenaires qui protègent les personnes vulnérables et dénoncent les pratiques déviantes (exploitation sexuelle, travail de mineurs de moins de 15 ans…)
  • Travailler avec des partenaires qui protègent la faune et la flore sauvage et en ont une approche responsable
  • Travailler avec des partenaires ne se livrant à aucune forme de pots-de-vin, de corruption ou d’activités frauduleuses

Pour que nos voyageurs aient également un impact positif sur l’économie locale, cela nécessite certaines attitudes responsables de la part de ces derniers :

  • Eviter de donner de l’argent aux locaux (privilégier les dons aux ONG reconnues plutôt qu’aux particuliers et principalement les enfants),
  • Donner des pourboires en accord avec le coût de la vie pour ne pas déstabiliser l’économie locale,
  • Favoriser l’achat de souvenirs issus de l’artisanat local.

Contribution carbone volontaire chez ALTAÏ

1/ A l'international

Conscients de l’impact de nos voyages sur les lieux reculés et préservés que nous traversons, nous avons le devoir de protéger la nature. Les émissions aériennes représentent à elles seules 95% des émissions carbone d’un voyage. C’est pourquoi nous facturons une écotaxe carbone à 100% des voyages avec vol : entre 5 et 10€ en fonction du type de vol (court, moyen ou long-courrier) et finançons des projets de réduction ou de séquestration carbone à la hauteur des émissions des vols que nous achetons pour nos clients.

 

Nous sommes accompagnés par Ecoact, un organisme indépendant et certifié, qui a quantifié nos émissions de CO₂ dues aux transports aériens et nous a proposé de parrainer des projets générateurs de forts co-bénéfices socio-environnementaux pour les populations locales :

Chine / Projet Feng Po Po Wind : un parc éolien

La demande et la capacité de production de charbon en Chine restent élevées. Actuellement, une tonne de charbon sur quatre utilisée dans le monde est brûlée pour produire de l’électricité en Chine.

L’objectif du projet est donc d’installer 33 éoliennes d’une puissance de 1,5 MW et 75 éoliennes d’une puissance de 2 MW pour produire de l’électricité propre renouvelable à zéro émission, pour une puissance installée totale de 199,5 MW.

Le projet fournira non seulement de l’électricité renouvelable au réseau, mais contribuera aussi à lutter contre le réchauffement climatique, et permettra le développement durable des communes avoisinantes et du pays.

Les études conduites lors de l’implémentation du projet rapportent que les communautés locales considèrent en grande majorité que les impacts sont positifs en terme d’approvisionnement énergétique, d’accroissement des revenus, d’amélioration de la qualité de vie, de création d’emplois et de réduction de la pollution de l’air.

Chine / Projet Jinzhu : une zone de préservation forestière    

Le projet se déroule dans le comté de Le’an, dans la province Chinoise du Jiangxi. Caractérisée par son climat subtropical, cette région est riche en biodiversité animale (notamment ornithologique) et végétale. Cette région particulièrement verte était couverte à 40% de forêt en 2000, mais a vu ce couvert forestier diminuer de 10% depuis.

Afin de protéger et préserver les arbres du Jiangxi et la biodiversité qu’ils supportent, le projet a pour but de convertir plus de 7 000 hectares de forêt anciennement exploitées en zones protégées de régénération forestière.

 

A travers sa mise en place, cette initiative permet d’augmenter la séquestration carbone de la zone du projet, tout en permettant de préserver la beauté et richesse de la région.

Chilie / Projet Atacama Hydro : une centrale hydroélectrique

Grâce à ses excellentes ressources en énergie renouvelable, le Chili joue un rôle de leader mondial dans le domaine de l’énergie propre et est devenu une destination phare pour les développeurs d’énergie hydroélectrique, solaire et éolienne. Ce rôle de précurseur est accentué par l’engagement du gouvernement à atteindre zéro émission nette d’ici 2050, notamment via la fermeture des deux tiers des centrales au charbon d’ici 2025.

Dans ce contexte, le développement de petites centrales hydroélectriques contribue à l’utilisation efficace des ressources naturelles.

L’objectif du projet est de produire de l’électricité renouvelable et durable, et de la livrer au réseau électrique national, en évitant la production d’électricité à partir de combustibles fossiles. Ces trois projets sont de petites centrales hydroélectriques générant respectivement 12 058 MWh/an, 57 396 MWh/an et 33 237 MWh/an. Ces projets contribuent aussi à de meilleures conditions de travail et augmentent les opportunités d’emploi dans les zones rurales où ils sont implantés.

Tanzanie / Projet Jumuia : une zone de préservation forestière

La déforestation en Tanzanie fait disparaître environ 400.000 hectares du couvert forestier du pays par an. Ces forêts abritent une multitude d’espèces endémiques et menacées comme le Galago nain, dont l’existence dépend de la préservation de ces écosystèmes fragiles.

 

Le projet Jumuia (“communauté” en swahili) est une initiative REDD+ établie sur 42 000 hectares et gérée par un réseau local composé de 10 villages. Ce projet encourage la préservation de la surface forestière locale et des écosystèmes permettant la préservation de sa biodiversité. Il offre également d’importantes opportunités économiques aux communautés rurales en les rémunérant pour leur participation à la gestion du projet.

Brésil / Projet Rio Floresta d'Oeste : une centrale hydroélectrique

Situé dans une région éloignée de l'État de Rondonia au Brésil, le projet est une petite centrale
hydroélectrique au bord de l'eau d'une capacité de production d'électricité de 5 MW. Ce projet
hydroélectrique fournit une source d'électricité propre au réseau local de la municipalité d'Alta Floresta d'Oeste, qui fonctionne indépendamment du réseau national brésilien.

Grâce à son exploitation, l'activité du projet permet d'éviter l'émission d'environ 28 000 tonnes de
CO2 par an, car l'électricité propre générée par le projet contribue à réduire l'intensité carbone du 
mix électrique du pays. En outre, ce projet, qui a reçu la certification des normes VCS et CDM,
contribue à la création d'emplois dans cette région rurale et isolée du pays.
En 2022, se sont 15 165 tonnes eq CO₂ qui ont été évitées par l'investissement dans ces 5 projets d’envergure.

2/ En France

Projet Plantons pour l’avenir : reboiser nos forêts


Nous soutenons le Fonds de dotation PLANTONS POUR L’AVENIR qui concourt à l’atténuation du changement climatique et à la défense de l’environnement naturel, notamment grâce au soutien à des plantations forestières gérées durablement en France.

   

Le projet vise plus particulièrement à :

Soutenir et accompagner le boisement ou le reboisement de forêts mal venantes, sur des parcelles engagées dans des démarches de gestion durable,

Œuvrer pour une prise de conscience sur le rôle primordial de la forêt et de la filière forêt-bois pour lutter contre le changement climatique,
Soutenir le développement de techniques et de pratiques de gestion forestière innovantes, adaptées aux défis environnementaux de demain.

   

En 2022, ce sont 2 775 arbres qui ont été plantés, 2 5 hectares de forêt qui ont été reboisés et 4 125 emplois qui ont été pérennisés dans la filière Forêt Bois française à l’échelle du groupe Altaï. Cela représente également 450 tonnes de CO₂ neutralisées correspondant aux émissions émises par nos équipes et le fonctionnement de nos agences.